Troubles de la mobilité
Comment adapter l’environnement à une perte progressive d’autonomie ?
Qui n’aimerait pas rester autonome à la retraite et continuer à vivre dans son logement ? Mais, une fragilité liée à l’âge, une maladie, un handicap ou une invalidité peut aboutir à une perte de mobilité. Dès lors, il devient difficile d’accéder aux pièces de la maison et d’effectuer des gestes du quotidien. Par chance, cette transition se vit sereinement avec un bon état d’esprit et des outils adaptés (le monte-escalier, par exemple).

Qu’est-ce que la perte de mobilité ?
La perte de mobilité survient brutalement ou se manifeste de façon progressive, selon le contexte et les causes. Totale ou partielle, elle se caractérise par une diminution de la capacité à accomplir des actions essentielles de la vie. Elle touche un grand nombre de seniors et bouleverse leur quotidien. Les personnes concernées éprouvent des difficultés à s’asseoir, se lever, marcher, manger, se laver ou s’habiller de manière autonome.
Les monte-escaliers sont indispensables pour le maintien à domicile. Simples à utiliser, ils améliorent le confort des individus à mobilité réduite et facilitent leur circulation. Ils permettent, notamment, de se déplacer entre le rez-de-chaussée et les étages. Leur fonctionnement repose sur des mécanismes et des composants sophistiqués.
L’installation d’un monte-escalier revêt une signification profonde pour toute personne confrontée aux défis de mobilité. Elle transcende les considérations techniques et se présente comme une opportunité de vivre sans entraves.
D'autres astuces pour adapter l'environnement à la perte d'autonomie
L’aménagement du logement est un puissant levier pour préserver l’autonomie. Anticipez la perte de mobilité et mettez rapidement en place des solutions de soutien. De simples modifications sont susceptibles de faire la différence. Installez des barres d’appui et des rampes d’accès dans des endroits comme les couloirs et les escaliers. Réorganisez le mobilier afin de créer des espaces de circulation sûrs et larges.
Optimisez l’éclairage et veillez à ce qu’il soit suffisant. Choisissez des dispositifs automatiques tels que les interrupteurs rétro-éclairés et les ampoules à détecteur de présence. Motorisez les volets et utilisez des revêtements antidérapants dans les pièces d’eau. Fixez bien les tapis ou retirez-les pour réduire les risques de glissade.
Le rehausseur de WC et le siège de douche permettent de sécuriser les actions liées à l’hygiène quotidienne et la toilette. Remplacez la baignoire par une douche à l’italienne et posez des barres d’appui dans la salle de bains.
Les aides à la marche (rollator, déambulateur, canne tripode...) apportent une stabilité et un soutien supplémentaires. Optez pour un équipement adapté aux besoins de votre proche, après avoir consulté un professionnel de santé. Ce dernier peut aussi recommander un système de téléassistance, un fauteuil roulant électrique, etc.
Investissez dans des outils domotiques pour davantage de sécurité (assistants vocaux, détecteurs de chutes...).
La perte d’autonomie a un impact considérable sur le quotidien des individus du troisième âge. Elle diminue leur qualité de vie, leur bien-être et leur mobilité. Malgré ses répercussions psychologiques, sociales et physiques, elle n’est pas une fatalité. Combinez des solutions techniques, psychosociales, environnementales, rééducatives et médicales pour préserver l’autonomie des seniors. Peu coûteuses, les adaptations mentionnées précédemment sont parfaites pour rester chez soi en toute sécurité et plus longtemps.
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