Décret Relayage : Répit et Soutien aux Aidants
Un cadre légal en 2025 pour accompagner et protéger les proches aidants
Décret Relayage 2025 : Soutien aux Aidants
Le gouvernement encadre le répit à domicile
Le rôle des proches aidants est devenu central dans notre société vieillissante. En France, ils accompagnent au quotidien des millions de personnes âgées, malades ou en situation de handicap. Pour leur offrir un temps de répit indispensable, le gouvernement a publié le 20 août 2025 un décret encadrant le relayage à domicile et en séjour de répit. Cette mesure, expérimentée depuis 2019, est désormais inscrite dans le Code de l’Action Sociale et des Familles.
Cet article revient en détail sur le contenu du décret, les bénéficiaires concernés, les conditions d’intervention, mais aussi les enjeux de ce dispositif pour les aidants, les familles et les professionnels.
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Qu’est-ce que le relayage à domicile ?
Un relais professionnel jusqu’à six jours pour soulager les aidants
Le relayage consiste à permettre à un aidant familial de s’absenter temporairement tout en assurant la continuité de l’accompagnement de la personne aidée. Concrètement, un professionnel spécialement formé prend le relais au domicile pour une période allant jusqu’à six jours consécutifs.
Ce relais n’est pas une simple aide ponctuelle : il s’agit d’un véritable temps de suppléance, encadré par un cahier des charges national. Le relayeur doit assurer une présence constante et une surveillance adaptée, notamment auprès de personnes vulnérables nécessitant une attention continue.
Cette mesure implique des dérogations au droit du travail, car le professionnel peut être amené à travailler sur des durées étendues, avec des repos compensateurs organisés différemment.
Qui peut bénéficier du relayage ?
Personnes âgées, malades, handicapées ou fragiles nécessitant une présence constante
Le décret précise que le relayage s’adresse aux personnes :
- Agées en perte d’autonomie nécessitant une présence constante ;
- Atteintes de maladies chroniques ou de troubles cognitifs ;
- En situation de handicap avec des besoins spécifiques de surveillance ;
- Présentant des troubles du comportement ou des troubles neurodéveloppementaux.
Ces publics sont identifiés comme particulièrement fragiles et dépendants de la présence continue d’un ou plusieurs aidants.

Le droit au répit des aidants
Le départ de l’aidant, condition pour activer le relayage
Le texte insiste sur une règle clé : le départ de l’aidant pour un temps de repos est une condition nécessaire au déclenchement d’un relayage. Le dispositif n’est pas destiné à compléter une aide quotidienne, mais bien à offrir un véritable répit.
Cette exigence reflète une évolution majeure : la reconnaissance officielle du besoin de repos pour les aidants. Longtemps considéré comme implicite, le droit au répit devient une condition inscrite dans le cadre légal.

Les professionnels du relayage
Des compétences certifiées et un cadre protecteur
Pour assurer la qualité et la sécurité des interventions, le décret fixe des conditions strictes :
- Certification professionnelle de niveau 3 minimum (équivalent CAP/BEP dans le secteur social) ;
- Au moins un an d’expérience dans l’accompagnement de personnes âgées, malades ou handicapées ;
- Volontariat de la part du professionnel.
Ces exigences garantissent que le relayeur possède les compétences nécessaires à la prise en charge de situations complexes.
Des droits protégés
Les relayeurs bénéficient d’un cadre protecteur :
- Un repos compensateur obligatoire, d’une durée équivalente au repos non pris ;
- Ce repos peut être accordé pendant l’intervention ou à son terme ;
- Les moments où d’autres intervenants professionnels sont présents ne sont pas systématiquement considérés comme des temps de pause pour le relayeur, sauf si celui-ci est totalement libéré de ses obligations.
Ces dispositions assurent une protection juridique et sanitaire essentielle pour éviter toute surcharge professionnelle.
Une organisation encadrée
Des étapes claires et un cadre officiel pour le relayage
Chaque prestation de relayage doit respecter plusieurs étapes :
- Évaluation préalable des besoins et attentes de la personne aidée et de l’aidant.
- Rencontre préparatoire entre l’aidant, l’aidé et le relayeur pour clarifier les pratiques et anticiper les difficultés.
- Signature d’une convention d’intervention, document obligatoire détaillant les modalités, droits et obligations des parties.
Les structures autorisées à proposer ce service doivent répondre à un appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par les autorités compétentes. Celles ayant déjà participé aux expérimentations peuvent bénéficier d’une procédure simplifiée, sous réserve de transmettre les documents demandés.
Historique et pérennisation du relayage
De l’expérimentation de 2019 à son inscription dans la loi en 2025
Le relayage n’est pas une nouveauté. Expérimenté depuis 2019 suite à la loi du 10 août 2018, il a progressivement été étendu. La loi du 15 novembre 2024 a marqué une étape décisive en pérennisant le dispositif.
Avec le décret du 20 août 2025, le relayage entre désormais dans le cadre légal de manière durable, intégré au Code de l’action sociale et des familles. Il confirme ainsi la place des services autonomie et des départements dans le pilotage et le suivi du dispositif.

Les enjeux du décret
Reconnaissance des aidants, qualité des interventions et protection des professionnels
Ce décret met en évidence plusieurs enjeux sociétaux :
- Reconnaissance des aidants : leur rôle est enfin soutenu par une mesure concrète qui répond à leur besoin de repos.
- Qualité des interventions : la formation et l’expérience des relayeurs garantissent un accompagnement sûr et adapté.
- Protection des professionnels : le texte sécurise leurs conditions de travail, un point crucial pour attirer et fidéliser les intervenants.
- Continuité du service : la pérennisation du dispositif offre une visibilité aux familles et aux structures.
Une avancée pour les aidants
Le décret 2025 allie répit, sécurité et reconnaissance
La publication du décret sur le relayage à domicile et en séjour de répit représente une avancée majeure pour les proches aidants. Ce dispositif leur permet de souffler quelques jours, tout en ayant la certitude que leur proche bénéficie d’une présence qualifiée et sécurisée.
Pour les professionnels, il s’agit d’un cadre clair qui protège leurs droits et valorise leur rôle. Pour la société, c’est une reconnaissance forte du poids des aidants et de la nécessité d’en prendre soin.
Le relayage apparaît donc comme une réponse équilibrée entre les besoins de répit des aidants, la protection des relayeurs et la sécurité des personnes fragiles accompagnées. Une mesure qui marque un pas important vers une société plus solidaire et attentive au bien-être de chacun.

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