Implant Dentaire : Pourquoi Les Mutuelles Ne Remboursent-Elles Pas Tout ?
Indispensable pour retrouver confort et esthétisme après une perte de dent, l’implant dentaire se positionne comme une solution durable… mais coûteuse. Entre acte chirurgical et matériel haut de gamme, sa prise en charge reste limitée, laissant souvent un reste à charge important pour le patient.
La classification de l'implant dentaire
La pose de cette racine artificielle ne correspond pas à un soin médical. Il s'agit plutôt d'un acte de confort selon la classification de la Sécurité sociale. Sans un tarif de base de remboursement à compléter, les mutuelles manquent de référence pour indemniser le patient. Cependant, certains contrats permettent de diminuer au maximum le reste à charge de l'assuré. Pour en savoir plus, lesfurets propose un article complet sur le remboursement des implants dentaires qui allège votre budget santé. Comparer les garanties s'avère prudent pour éviter les mauvaises surprises.
Un acte prothétique sur mesure
Véritable prothèse personnalisée, un implant dentaire intègre des matériaux coûteux, comme le titane et la zircone. Sa conception mobilise une technologie de précision qui alourdit encore la facture. L'implant complet, avec pilier et couronne, peut coûter de 1 500 à 2 500 euros pour une seule dent. Les chirurgiens-dentistes sont libres d'établir leur propre tarif pour cet acte. Des variations existent aussi suivant le cabinet dentaire, sa localisation et les caractéristiques de l'implant. Faute de repères pour uniformiser un pourcentage de remboursement, chaque mutuelle santé fixe son plafond.
Une préférence pour les soins
Les mutuelles privilégient le zéro reste à charge pour les actes médicaux courants. Leurs adhérents profitent donc d'un remboursement intégral pour leurs consultations diverses et médicaments. Les séjours à l’hôpital bénéficient eux aussi d’une couverture renforcée. À l'inverse, les actes esthétiques et soins de confort sont peu remboursés en règle générale. La plupart des mutuelles renoncent à couvrir le coût complet des implants dentaires pour éviter d'augmenter collectivement les cotisations. Ainsi, leur prix ne pèse que sur les patients qui font remplacer une dent manquante. Seuls les contrats plus protecteurs les remboursent.
Un devis à la carte
Une complémentaire santé prévoit le plus souvent un forfait pour le reste à charge de l'implant avec son pilier. Dans ce cadre, elle peut vous orienter vers un chirurgien-dentiste partenaire afin de limiter ses coûts et de réduire votre facture. Pour la couronne qui complète l'implant dentaire, le praticien peut vous proposer trois types de devis. Une première estimation 100 % santé vous présente un acte entièrement remboursé par la Sécurité sociale et votre mutuelle. Le deuxième devis évalue la couronne avec des tarifs plafonnés. Quant au troisième, il prévoit des tarifs libres.
La pose de l'implant dentaire
Une fois la question du remboursement réglée, vous n'avez plus qu'à planifier votre rendez-vous chez le dentiste qualifié en implantologie. L'ancrage dentaire est fixé sous anesthésie locale, en milieu stérile. Le praticien procède à une incision de la gencive pour atteindre l'os. Il réalise un trou en vue d'insérer l'implant. Après sa pose, le chirurgien-dentiste suture la gencive. Un temps de cicatrisation est nécessaire. Dans certains cas, un implant dentaire nécessite deux interventions chirurgicales, espacées de quelques mois, afin d’assurer une bonne cicatrisation. Le praticien évalue cette nécessité lors du diagnostic et vous guide vers la solution la plus adaptée à votre situation.